César contre Oscar
Ce week-end ont eu lieu, à pas mal de kilomètres de distance, deux événements bien connus de... tout le monde. Il s'agit bien sûr des Césars et des Oscars, ces récompenses données par les "professionnels" du cinéma, respectivement françaises et états-uniennes. En voici donc, comme à mon habitude (habitude que je ne respecte pas toujours), les palmarès, suivis d'un petit commentaire.
César du meilleur film français
Lady Chatterley de Pascale Ferran
César du meilleur réalisateur
Guillaume Canet pour Ne le dis à personne
César de la meilleure actrice
Marina Hands, pour Lady Chatterley
César du meilleur acteur
François Cluzet, pour Ne le dis à personne
César de la meilleure actrice dans un second rôle
Valérie Lemercier, pour Fauteuils d'orchestre
César du meilleur acteur dans un second rôle
Kad Merad, pour Je vais bien, ne t'en fais pas
César du meilleur espoir féminin
Mélanie Laurent, pour Je vais bien, ne t'en fais pas
César du meilleur espoir masculin
Malik Zidi, pour Les amitiés maléfiques
César du meilleur premier film
Je vous trouve très beau, de Isabelle Mergault
César du meilleur film documentaire
Dans la peau de Jacques Chirac, de Karl Zéro et Michel Royer
César du meilleur scénario original
Olivier Lorelle et Rachid Bouchareb, pour Indigènes
César de la meilleure adaptation
Pascale Ferran et Roger Bohbot et Pierre Trividic, pour Lady Chatterley
César de la meilleure musique écrite pour un film
M (Mathieu Chedid), pour Ne le dis à personne
César du meilleur court-métrage
Fais de beaux rêves, de Marilyne Canto
César de la meilleure photo
Julien Hirsch, pour Lady Chatterley
César des meilleurs décors
Maamar Ech Cheikh, pour OSS 117, Le Caire nid d'espions
César du meilleur son
François Musy et Gabriel Hafner, pour Quand j'étais chanteur
César du meilleur montage
Hervé de Luze, pour Ne le dis à personne
César des meilleurs costumes
Marie-Claude Altot, pour Lady Chatterley
César du meilleur film étranger
Little Miss Sunshine, de Jonathan Dayton et Valerie Faris
César d’honneur
Jude Law et Marlène Jobert
Les Césars
César du meilleur film français
Lady Chatterley de Pascale Ferran
César du meilleur réalisateur
Guillaume Canet pour Ne le dis à personne
César de la meilleure actrice
Marina Hands, pour Lady Chatterley
César du meilleur acteur
François Cluzet, pour Ne le dis à personne
César de la meilleure actrice dans un second rôle
Valérie Lemercier, pour Fauteuils d'orchestre
César du meilleur acteur dans un second rôle
Kad Merad, pour Je vais bien, ne t'en fais pas
César du meilleur espoir féminin
Mélanie Laurent, pour Je vais bien, ne t'en fais pas
César du meilleur espoir masculin
Malik Zidi, pour Les amitiés maléfiques
César du meilleur premier film
Je vous trouve très beau, de Isabelle Mergault
César du meilleur film documentaire
Dans la peau de Jacques Chirac, de Karl Zéro et Michel Royer
César du meilleur scénario original
Olivier Lorelle et Rachid Bouchareb, pour Indigènes
César de la meilleure adaptation
Pascale Ferran et Roger Bohbot et Pierre Trividic, pour Lady Chatterley
César de la meilleure musique écrite pour un film
M (Mathieu Chedid), pour Ne le dis à personne
César du meilleur court-métrage
Fais de beaux rêves, de Marilyne Canto
César de la meilleure photo
Julien Hirsch, pour Lady Chatterley
César des meilleurs décors
Maamar Ech Cheikh, pour OSS 117, Le Caire nid d'espions
César du meilleur son
François Musy et Gabriel Hafner, pour Quand j'étais chanteur
César du meilleur montage
Hervé de Luze, pour Ne le dis à personne
César des meilleurs costumes
Marie-Claude Altot, pour Lady Chatterley
César du meilleur film étranger
Little Miss Sunshine, de Jonathan Dayton et Valerie Faris
César d’honneur
Jude Law et Marlène Jobert
Pour cette 32e édition, les Césars ont choisi d'offrir la meilleure récompense à un (très) petit film : Lady Chatterley, dont je n'ai vu qu'une heure (et pour être honnête, je n'ai pas l'impression d'avoir raté grand-chose). Ce film de Pascale Ferran ne s'est pas contenté de ça, il a aussi ramassé quatre autres récompenses.
Guillaume Canet a été sacré meilleur réalisateur, pour Ne le dis à personne (film que je n'ai, à mon regret, pas pu voir). La musique de ce film, signée M (en personne !), a elle aussi été récompensée. Pour finir (faute de temps), je parlerai du très beau Little Miss Sunshine, qui a reçu le César du meilleur film étranger. Il ne pouvait pas rêver mieux (logique).
Passons aux Oscars.
Guillaume Canet a été sacré meilleur réalisateur, pour Ne le dis à personne (film que je n'ai, à mon regret, pas pu voir). La musique de ce film, signée M (en personne !), a elle aussi été récompensée. Pour finir (faute de temps), je parlerai du très beau Little Miss Sunshine, qui a reçu le César du meilleur film étranger. Il ne pouvait pas rêver mieux (logique).
Passons aux Oscars.
Les Oscars
Meilleur film
Les Infiltrés
Meilleur réalisateur
Martin Scorsese, pour Les Infiltrés
Meilleure actrice
Helen Mirren, dans The Queen
Meilleur acteur
Forest Whitaker, dans Le dernier Roi d'Écosse
Meilleur scénario original
Michael Arndt, pour Little Miss Sunshine
Meilleur scénario adapté
William Monahan, pour Les Infiltrés
Meilleure actrice dans un second rôle
Jennifer Hudson, dans Dreamgirls
Meilleur acteur dans un second rôle
Alan Arkin, dans Little Miss Sunshine
Meilleur documentaire
Une vérité qui dérange, de Davis Guggenheim
Meilleur film d'animation
Happy Feet, de George Miller
Meilleur film étranger
La vie des autres, de Florian Henckel Von Donnersmarck (Allemagne)
Meilleur musique originale
Gustavo Santaolalla, pour Babel
Meilleure chanson
"I Need to Wake Up" de Melissa Etheridge, dans Une vérité qui dérange
Meilleurs effets visuels
John Knoll, Hal Hickel, Charles Gibson et Allen Hall, pour Pirates des Caraïbes, le Secret du Coffre maudit
Meilleurs costumes
Milena Canonero, pour Marie-Antoinette
Meilleurs maquillages
David Martí et Montse Ribé, pour Le Labyrinthe de Pan
Meilleure direction artistique
Eugenio Caballero et Pilar Revuelta, pour Le Labyrinthe de Pan
Meilleure photographie
Guillermo Navarro, pour Le Labyrinthe de Pan
Meilleur montage
Thelma Schoonmaker, pour Les Infiltrés
Meilleur montage son
Robert Murray et Bub Asman, pour Lettres d'Iwo Jima
Meilleur mixage
Michael Minkler, Bob Beemer et Willie Burton, pour Dreamgirls
Meilleur court métrage
West Bank Story, de Ari Sandel
Meilleur court métrage d'animation
The Danish Poet, de Torill Kove
Meilleur court métrage documentaire
The Blood of Yingzhou District, de Ruby Yang et Thomas Lennon
Les Infiltrés
Meilleur réalisateur
Martin Scorsese, pour Les Infiltrés
Meilleure actrice
Helen Mirren, dans The Queen
Meilleur acteur
Forest Whitaker, dans Le dernier Roi d'Écosse
Meilleur scénario original
Michael Arndt, pour Little Miss Sunshine
Meilleur scénario adapté
William Monahan, pour Les Infiltrés
Meilleure actrice dans un second rôle
Jennifer Hudson, dans Dreamgirls
Meilleur acteur dans un second rôle
Alan Arkin, dans Little Miss Sunshine
Meilleur documentaire
Une vérité qui dérange, de Davis Guggenheim
Meilleur film d'animation
Happy Feet, de George Miller
Meilleur film étranger
La vie des autres, de Florian Henckel Von Donnersmarck (Allemagne)
Meilleur musique originale
Gustavo Santaolalla, pour Babel
Meilleure chanson
"I Need to Wake Up" de Melissa Etheridge, dans Une vérité qui dérange
Meilleurs effets visuels
John Knoll, Hal Hickel, Charles Gibson et Allen Hall, pour Pirates des Caraïbes, le Secret du Coffre maudit
Meilleurs costumes
Milena Canonero, pour Marie-Antoinette
Meilleurs maquillages
David Martí et Montse Ribé, pour Le Labyrinthe de Pan
Meilleure direction artistique
Eugenio Caballero et Pilar Revuelta, pour Le Labyrinthe de Pan
Meilleure photographie
Guillermo Navarro, pour Le Labyrinthe de Pan
Meilleur montage
Thelma Schoonmaker, pour Les Infiltrés
Meilleur montage son
Robert Murray et Bub Asman, pour Lettres d'Iwo Jima
Meilleur mixage
Michael Minkler, Bob Beemer et Willie Burton, pour Dreamgirls
Meilleur court métrage
West Bank Story, de Ari Sandel
Meilleur court métrage d'animation
The Danish Poet, de Torill Kove
Meilleur court métrage documentaire
The Blood of Yingzhou District, de Ruby Yang et Thomas Lennon
La récompense de nombreuses années de carrière. Jusqu'ici, le grand Martin Scorsese était connu pour... n'avoir jamais gagné d'Oscar. Mais justice est aujourd'hui rendue : le réalisateur des Affranchis, Mean Streets ou encore Aviator repart vainqueur de cette cérémonie avec les deux plus prestigieux prix (entre autres), meilleur film et meilleur réalisateur, pour Les Infiltrés.
Ce qui a fait la grande joie d'Arte, avant-hier soir, c'est la victoire de La Vie des Autres, film allemand, dans la catégorie "Meilleur film étranger" (là encore, il ne pouvait faire mieux).
Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, au détriment d'une analyse plus complète de ces palmarès, je vais finaliser la première version de mon scénario. Oui, oui, c'est véridique, la phrase que vous venez de lire.
Ce qui a fait la grande joie d'Arte, avant-hier soir, c'est la victoire de La Vie des Autres, film allemand, dans la catégorie "Meilleur film étranger" (là encore, il ne pouvait faire mieux).
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Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, au détriment d'une analyse plus complète de ces palmarès, je vais finaliser la première version de mon scénario. Oui, oui, c'est véridique, la phrase que vous venez de lire.