- 7h58 ce samedi-là - Un cambriolage sans conséquence(s)
Ouf. Une nouvelle critique. Enfin. [si si, je sais que vous le pensez au fond de vous]
Re-bonjour tout le monde.
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Re-bonjour tout le monde.
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►Un cambriolage d'une entreprise familiale qui devait "arranger tout le monde", et qui tourne mal (très). L'idée de base est aussi simple que cela. Mais c'est sans compter que cette simplicité appelle le reste : les idées géniales de Sidney Lumet (83 ans) (et éventuellement de Kelly Masterson, scénariste).
Prenant le parti de l'originalité, il décide de montrer successivement différents moments de l'histoire en suivant différents personnages. Prodigieuse idée que celle de cette étrange narration : éclatée en de multiples retours en arrière sur l'affaire autour de différents points de vue, elle permet de multiplier les moments forts et de perpétuellement relancer le spectateur dans sa réflexion. "Deux jours avant le cambriolage avec Andy", "une heure après avec Hank..." : toutes les combinaisons sont possibles et montrées pour la plupart, ce qui fait redoubler le suspense à chaque instant, et ainsi on ne s'ennuie pas. On n'en ressort pas totalement indemne non plus.
D'un point de vue purement émotionnel, 7h58 ce samedi-là est aussi très réussi : la caméra passionnée de Sidney Lumet capte au plus près des visages toute la tension qu'ils transportent, par le biais d'acteurs parfaitement investis (et pervertis, pour certains). On retrouve ici le génial Philip Seymour Hoffman (Truman Capote), Ethan Hawke (Bienvenue à Gattaca) et Albert Finney (dans le tout récent La Vengeance dans la peau).
Le film est aussi captivant grâce à son inventivité foudroyante : de retournement de situation en changement brutal d'objectif des personnages, le scénario fait preuve d'une imagination à toute épreuve, solide et efficace.
Prenant le parti de l'originalité, il décide de montrer successivement différents moments de l'histoire en suivant différents personnages. Prodigieuse idée que celle de cette étrange narration : éclatée en de multiples retours en arrière sur l'affaire autour de différents points de vue, elle permet de multiplier les moments forts et de perpétuellement relancer le spectateur dans sa réflexion. "Deux jours avant le cambriolage avec Andy", "une heure après avec Hank..." : toutes les combinaisons sont possibles et montrées pour la plupart, ce qui fait redoubler le suspense à chaque instant, et ainsi on ne s'ennuie pas. On n'en ressort pas totalement indemne non plus.
D'un point de vue purement émotionnel, 7h58 ce samedi-là est aussi très réussi : la caméra passionnée de Sidney Lumet capte au plus près des visages toute la tension qu'ils transportent, par le biais d'acteurs parfaitement investis (et pervertis, pour certains). On retrouve ici le génial Philip Seymour Hoffman (Truman Capote), Ethan Hawke (Bienvenue à Gattaca) et Albert Finney (dans le tout récent La Vengeance dans la peau).
Le film est aussi captivant grâce à son inventivité foudroyante : de retournement de situation en changement brutal d'objectif des personnages, le scénario fait preuve d'une imagination à toute épreuve, solide et efficace.
(Before the Devil Knows You're Dead)
De Sidney Lumet.
Avec Philip Seymour Hoffman, Ethan Hawke, Albert Finney...
Scénario de Kelly Masterson.
Le genre : noir et grinçant.
1 h 20 min, États-Unis.
Vu en V.F.
De Sidney Lumet.
Avec Philip Seymour Hoffman, Ethan Hawke, Albert Finney...
Scénario de Kelly Masterson.
Le genre : noir et grinçant.
1 h 20 min, États-Unis.
Vu en V.F.
Note :